Pourquoi " Le Cri de l'Embut "

Le Club des Randonneurs Narbonnais, vieux de 79 ans a eu un journal pendant de nombreuses années, mais depuis très longtemps, ce journal n'est plus édité.
En 1996, notre Président m'a permis, de mettre en page et de tirer sur sa photocopieuse, le premier exemplaire de ce bulletin du club.

Comment l'appeler ? Autant de suggestions que de cyclos interrogés, ou pas d'idées du tout pour d'autres. A cette époque là, le terme " d'Embut " qui signifie " entonnoir " en Occitan , mais qui utilisé sur le vélo est un terme péjoratif synonyme de " pas très malin avec un sens plutôt affectif dans le terme", était lancé assez facilement :
" Regarde le cet Embut qui ne s'est pas arrêté au stop. "
" Tu crois qu'il s'en est aperçu cet Embut qu'il y en a un qui a crevé? "…

" Le cri de l'Embut. " correspondait parfaitement à la vocation du journal qui voulait être le reflet de tout ce qu'il se passait chez les Randonneurs avec bien sûr beaucoup d'humour .
Votre serviteur a écrit, tapé, mis en page et présenté à Guy Lanchier ce premier exemplaire.
Le président qui craignait le pire a donné son feu vert après vérification du nouveau né et le premier journal fut monté, agrafé et distribué gratuitement lors de l'Assemblée générale de novembre 1996.

Le nom vaut ce qu'il vaut, il fut critiqué, on m'a demandé de le changer, mais il reflète toujours l'humour cher aux Randonneurs et qu'il faut à tout prix conserver.
Petit à petit, le nombre de pages a augmenté, j'ai eu des articles, des dessins, des anecdotes…des copains Randonneurs.

Monsieur le Maire, dans le cadre de l'aide aux associations a accepté de nous photocopier et mettre en page notre journal depuis le numéro 6, ce qui a permis une meilleure impression , et nous l'en remercions.

En 2003, le n° 8 a vu le jour, de nombreux Randonneurs ont écrit les articles, fourni des photos, des dessins, toutes nos sorties sont commentées, illustrées, c'est devenu " notre journal à tous " et je m'en réjouis avec vous.
Souhaitons lui longue vie, toujours une pointe d'humour ( c'est indispensable) et qu'il soit encore la parole et le cri de tous ces " Embuts " qui pédalent dans nos divers groupes…

Jean Louis Fraisse.